[Chapelle Saint-Marc de Lyon (anc. église Saint-Joseph)]

[Chapelle Saint-Marc de Lyon (anc. église Saint-Joseph)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPT0867A 01
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 24 x 18 cm (épr.)
descriptionAdresse de prise de vue : Chapelle du Lycée Saint-Marc, 10, rue Saint-Hélène, Lyon 2e.
historiqueChapelle du Lycée Saint-Marc. Jean Etienne Frédéric Giniez, architecte ; 1865-1867.
historiqueLe 19 mars 1991, les jésuites fêtent le cinq centième anniversaire de la naissance de leur père fondateur, Ignace de Loyola. A cette occasion, le cardinal Albert Decourtray célébrera une messe à la chapelle du lycée Saint Marc.
historiqueLes jésuites lyonnais fêtent [le 19 mars 1991] le cinq centième anniversaire de la naissance de leur père fondateur, Ignace de Loyola. Né précisément à Loyola, Ignace est d'origine basque. Très vite, il oriente sa vie en direction de Dieu et fonde en 1540 les Compagnons de Jésus, qui deviendront les jésuites. Aussitôt, il est rejoint dans son action par des laïcs qui fondent d'autres branches des ignatiens. Ainsi naissent, notamment, l'Ordre de Saint-Joseph et le Sacré-Coeur. Aujourd'hui, ils sont plus de cinquante personnes à consacrer leur vie à poursuivre l'oeuvre de Saint-Ignace, dans le diocèse de Lyon. Même si le nombre de pères de la communauté lyonnaise diminue régulièrement, c'est à Saint-Didier-au-Mont-d'Or qu'est implanté le seul noviciat de France de la compagnie. Pour cet anniversaire, les jésuites ont décidé de revenir à leur source et de réfléchir sur un seul thème : "Ad majorem dei Gloriam" (Pour une plus grande gloire de Dieu). Leur devise. Créée en 1570 par le père Auger, la petite communauté lyonnaise des jésuites a connu bien des péripéties tout au long de son histoire. Très vite, sous la pression des protestants et parce que "les disciples d'Ignace réussissaient sans doute trop bien dans leurs entreprises", explique le père Louis Blanc, membre de l'association et professeur de mathématiques à Saint-Marc pendant trente ans, ils sont chassés de la capitale des Gaules. Henri IV, vers 1602, les fait revenir et restaure leurs droits. La communauté lyonnaise atteint son apogée. Ils construisent le petit collège du cinquième arrondissement - où se trouvait l'ancienne mairie - et les amis du père Ménestrier construisent le lycée de la Sainte-Trinité. Plus connu aujourd'hui sous le nom de... lycée Ampère. Mais cette ère de prospérité ne dure qu'un temps et, en 1773, ils sont expulsés de la ville. La compagnie est supprimée. Ce n'est qu'en 1820 qu'ils reviennent à Lyon et, aidés de laïcs et de parents d'élèves, ils entreprennent la construction de l'église Saint-Joseph, dite aujourd'hui chapelle de Saint-Marc. Edifiée en deux ans, elle accueille les trois mille élèves du centre Saint-Marc, des concerts et des manifestations culturelles. En 1905, les jésuites sont, une fois de plus, chassés de la ville. Les bâtiments qu'ils occupent sont confisqués. Ce n'est qu'au lendemain de la guerre qu'ils retrouveront leur place et leur sérénité. Le père Varion restera comme une figure de la communauté de l'époque. Dans le même temps, le père de Lubac, actuellement cardinal sans diocèse à Paris, crée la faculté théologique de Fourvière. Depuis lors, les disciples d'Ignace n'ont cessé de multiplier leurs activités. Outre l'enseignement et la recherche en matière philosophique et religieuse, ils se préoccupent de questions plus pratiques. Ainsi, depuis trente ans, le père Gounon aide les déshérités, les jeunes délinquants reconvertis et autres cas sociaux. [Le 19 mars 1991], le cardinal Albert Decourtray présidera l'office anniversaire de la naissance de Saint-Ignace, devant cinquante des membres de la compagnie ignatienne et deux cents religieuses. Il donnera ainsi le coup d'envoi des manifestations anniversaires. Trois débats devraient être organisés à cette occasion dont un, le 27 mars [1991] à l'Université catholique, sur le thème : "Les jésuites dans les débats de l'Eglise contemporaine". Source : "Au nom du Père" / Philippe Courtois in Lyon Figaro, 19 mars 1991, p.5.
note à l'exemplaireNégatif(s) conservé(s) sous la cote : FIGRP03575.

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